Communiquer avec les médias

Les contraintes et les temporalités propres à la presse rendant parfois difficile une communication approfondie concernant une petite structure thérapeutique innovante, nous nous sommes vite rendu compte que les forces vives de l’équipe d’accueil ne suffiraient pas et nous avons engagé quelque temps une attachée de presse, sensible à l’approche psychanalytique, qui a pu obtenir quelques articles, en complément de ceux que nous avons pu solliciter par nos différents contacts.

Au cours des dix premières années (1998-2008), époque à laquelle parler du cancer restait relativement tabou, nous avons malgré tout réussi à intéresser de nombreux médias à notre démarche. Au cours des dix années suivantes, nous nous sommes surtout concentrés sur la communication professionnelle auprès des soignants et des institutions médicales, directement au contact des malades susceptibles de pouvoir bénéficier de notre accueil.

Le droit de citation étant juridiquement limité, nous citerons seulement une partie de la présentation du Centre, telle qu’elle est parue dans Le Monde quelques mois après l’ouverture.

« En marge des institutions hospitalières et en complément de la prise en charge essentiellement médicale qu’elles assurent, ce centre permet à des personnes atteintes de cancer comme à leurs proches de rencontrer des psychanalystes ainsi que des malades ayant fait un travail psychique personnel qui garantit la qualité de leur écoute. Des équipes de trois personnes deux malades accueillants et un psychanalyste, hommes ou femmes se relaient au fil des permanences, où on peut venir faire une halte, sans rendez-vous, ni contrainte d’aucune sorte. Pas même économique, car la participation financière est laissée à l’appréciation de chacun », écrit Caroline Helfter dans son article « Écouter et accueillir les malades cancéreux et leurs proches », Le Monde du 26 avril 1998.

La Quinzaine Littéraire (https://www.nouvelle-quinzaine-litt... ) du 15 octobre 2018 , dans le cadre d’un dossier intitulé « Que devient la psychanalyse ? », a publié un article de Françoise Bessis consacré à « La clinique du trauma : un cadre pour accueillir les malades atteints de cancer ». Dans ce dossier, il s’agissait pour Annie Franck (qui en signe l’éditorial) d’insister sur la vitalité actuelle de la pratique psychanalytique et sur « l’importance d’une psychanalyse ouverte, dénuée d’arrogance, diverse et toujours en recherche, dans un monde qui tend trop souvent à des points de vue simplificateurs » (Texte de Françoise Bessis paru dans la Quinzaine).

Par ailleurs, nous avons reçu nombre d’échos dans la presse grand public ainsi que dans la presse professionnelle et associative.